Les Engagements de Natiyabel

Plantation corail cornes de cerf 2019

Depuis sa création en 2003, Natiyabel s’est focalisée sur la formation à l’environnement marin des jeunes martiniquais : formation N1 de plongée pour les jeunes de l’école de pêche (EFPMA), organisation de journées de baptêmes gratuits pour les enfants, formations gratuites, formations aux niveaux de plongée financées par la DRAJES, …

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Le centre de plongée accompagne les personnes désirant se former aux métiers subaquatiques aux niveaux de plongée 1, 2 et 3 puis aux formations professionnelles (scaphandrier, instructeur plongée loisir, principalement) depuis 2007 ; la sensibilisation à l’écologie étant un point essentiel à ces différents métiers.

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Depuis sa création en 2003, Natiyabel a travaillé avec les pêcheurs. Notre base technique est restée dans le port de pêche de Sainte-Anne, au milieu des cases de pêcheurs. Cette collaboration nous a permis de visiter des zones où nous allions retrouver des engins de pêche. 

Nous avons installé des sites dans la zone sud-atlantique, hors des zones pêche que nous respectons scrupuleusement. Nous sommes régulièrement engagés auprès des pêcheurs dans des opérations de conservation pour l’amélioration de la qualité de la pêche côtière.

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Les scientifiques locaux ont toujours été notre boussole. Nous nous sommes souvent engagés auprès des associations environnementales internationales ou locales. Depuis plusieurs années déjà, nous sommes très à l’écoute de l’ASSOMER et de ROOTS-OF-SEA, 2 associations locales, composées de jeunes qui oeuvrent activement à la sensibilisation et à la protection de ce milieu marin si généreux mais si fragile.  Un grand Merci.

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Natiyabel a opté pour les mouillages écologiques et déclarés. Cela coûte plus cher que le mouillage sauvage qui est encore malheureusement toléré en Martinique. Le mouillage écologique consiste à :

  • disposer d’un point d’attache au fond (vis, corps mort) qui ne soit pas un élément du milieu naturel (on comprend bien que si on met une chaine autour d’un récif corallien, le récif va disparaitre et la chaine détruire tout ce qu’il y a autour),                   
  • installer certaines sécurités pour que le mouillage ne traine pas au fond, même dans la cas d’une rupture de la bouée surface.

La déclaration d’un mouillage est payante (AOT) mais cela permet à l’allocataire de pouvoir disposer du mouillage, donc de mieux s’organiser et d’éviter que des embarcations trop lourdes ne se mette sur ce mouillage non-adapté, avec les risques de casse que cela peut entrainer, particulièrement sur le fond.

Mouillage sauvage destructif du milieu
Mouillage propre "à vis", protégeant le milieu.
Schéma d'un mouillage à vis.

À gauche : mouillage forain destructif. Au centre : mouillage « à vis », protégeant l’environnement. À droite: schéma du principe « à vis ».

Tout au long de nos côtes, nous trouvons des zones de mouillage forain. Ces zones reçoivent chaque année, de centaines de navires de passage. Mais cette concentration massive provoque une dégradation des fonds marins, lourde de conséquences. L’écosystème local est en danger. Ces mouillages répétitifs dégradent inexorablement notre patrimoine sous- marin. En effet, lors de chaque mouillage, les ancres des bateaux dérapent, crochent, labourent les fonds à chaque déplacement du bateau (évitage, houle, vent…), pour finalement arracher la flore lors du départ.
Ces dégâts sont importants et irréversibles, la vie subaquatique est en grand danger. En particulier sur les zones coralliennes ou les herbiers.
Les solutions existantes de mouillage sur corps-morts ne sont pas vraiment satisfaisantes. En effet, la surface détruite par les mouvements du bateau est limitée, mais la surface bloc-mouillage reste encore trop importante. Les fonds sous-marins subissent encore des destructions trop importantes. Malgré les efforts réalisés pour l’utilisation de corps-morts dans les zones à forte concentration de mouillage, la dégradation du sol marin est plus localisée mais beaucoup plus destructive.

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Il y a quelques années, Natiyabel mettait régulièrement en place des actions de nettoyage de plage ou de fonds marins. Aujourd’hui, nous préférons accompagner les associations locales en mettant nos moyens logistiques à leur disposition. 

Nous encourageons tous les plongeurs, qu’ils soient locaux ou visiteurs, à participer à ces actions qui constituent à la fois le moyen de mener de grandes actions collectivement et de créer des ambiances souvent festives.

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Le poisson-lion est un poisson invasif qui ne trouve pas de prédateur en Martinique. Il se reproduit aussi très vite. Nous avons une autorisation pour le pêcher en bouteille. Cette pêche est comptabilisée et reportée à la Direction de l’Environnement. 

À Natiyabel, nous partageons souvent le fruit de notre pêche particulièrement avec certains poissons qui semblent très intéressés par le poisson-lion, une fois blessé. Nous pensons que la nature, avec un suivi régulier et un peu d’aide, devrait intégrer le poisson-lion. Il nous semble d’ailleurs que les sorbes aient pris l’habitude de se nourrir de poissons lions de petites tailles (à observer) et que le retour du mérou de Nassau dans nos eaux pourrait avoir un lien avec tout cela. 

Tout cela est à suivre avec attention. Nous sommes aussi conscients que nous devrons orienter les responsables des institutions et politiques vers un schéma pertinent de la gestion de nos côtes (organisation des suivis par zone, mise en place de petits espaces protégés et de nurseries, délégation des taches aux professionnels de la mer, formation des professionnels de la mer avec un tronc commun environnement adapté à la Caraïbe, … 

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Comme pour la plupart des TPE du secteur privé, la relation avec les institutions gouvernementales est parfois compliquée. Mais nous nous efforçons, à notre petit niveau, d’encourager les efforts des pouvoirs publics pour prévenir la destruction des récifs coralliens et de participer à leurs décisions à créer des espaces protégés. Nous militons aussi pour un tourisme raisonné, mieux réparti dans l’année malgré les haute et basse saisons, et surtout pour la valorisation de notre environnement.

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Quelles que soient les formations que nous vous délivrerons (SSI, PADI, ANMP ou FFESSM), votre sécurité, votre aisance et votre confort dans l’eau resteront nos principales préoccupations. Bien que nos balades sous-marines constituent une rencontre avec l’extraordinaire, cela doit se faire en minimisant notre impact sur le milieu : le fond, les coraux ou autres. Et c’est bien pour cela que nous vous apprendrons à contrôler votre stabilisation et votre déplacement dans un espace tri-dimensionnel en quasi-apesanteur. 

Nous formons pour que le plongeur puisse être capable d’éviter les impacts avec le milieu qui n’est bon ni pour le plongeur ni pour le milieu, mais aussi pour que le plongeur puisse intervenir dans des actions ponctuelles régulières pour le milieu comme aller récupérer des morceaux de plastique en gérant sa ventilation, ses efforts, son gilet, sa position, sans s’écraser sur le fond ou donner un coup de palme dans les éponges à côté, ou en s’éclatant le genou dans le corail. Bien sûr, cela n’arrive jamais mais je pense que les coraux haïssent nos genoux.

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Nous mettons régulièrement en place des actions en plongée sous marines. Il peut s’agir d’observations comme l’observation des pontes de coraux qui ont lieu plusieurs jours dans l’année entre Aout et Octobre, mais aussi d’aussi du Reef Check (suivi bi-annuel de l’évolution de la vie marine autour de mêmes sites coralliens), ou d’un nettoyage de fond après un évènement particulier.

Les actions sont variées et adaptées aux différentes situations ou besoins d’intervention. Les interventions peuvent durer quelques minutes ou toute la plongée. Certaines interventions requièrent un niveau de plongée spécifique supplémentaire, mais toutes nécessitent une très bonne maîtrise de la stabilisation et des grosses envie de se faire plaisir !

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