Méduse Aurélia

Aurelie, méduse lune, ou méduse bleue

Aurélie est un cnidaire de la classe des Scyphozoaires.

La méduse est  constituée de 98% d’eau et 2% de protéines. Un corps tout en eau avec une densité voisine de celle de l’eau de mer.

Fragiles … mais piquantes !

Les méduses font partie d’un groupe zoologique : les cnidaires. Coraux, gorgones, anémones de mer et méduses sont les plus communs, mais seules les méduses vivent en pleine eau. Tous possèdent dans leurs tissus des cellules spéciales, urticantes : les cnidocytes.

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Aurelia présente une partie hémisphérique . Tout autour : des filaments fins et très courts: ce sont plus de mille tentacules ! Sur eux se trouvent les cellules urticantes qui renferment un mini-harpon barbelé baignant dans un liquide toxique. Au moindre contact avec une proie, les méduses libèrent ce venin. Un véritable organe de pêche ! Car les méduses sont carnivores, et ce système ingénieux leur permet de paralyser leurs proies. Quand une méduse pique, elle perd donc ses cellules urticantes qui se reproduisent directement. C’est également un organe de défense car leur corps est particulièrement fragile. Aucune protection, ni par une coquille ni par une carapace…

Mais cette fragilité n’est qu’apparente…

Des méduses voraces !

Les méduses sont de redoutables prédateurs. Elles exercent un important prélèvement sans aucune sélection sur tous les organismes du plancton, aussi bien crustacés que vers marins, mollusques pélagiques, autres animaux gélatineux (salpes, dolioles…), et surtout les œufs et les larves dont ceux de poissons.

Piégée par les tentacules, la nourriture est acheminée vers la bouche par les quatre lèvres, ou bras oraux qui pendent sous l’ombrelle. Puis elle est digérée dans l’estomac situé dans l’épaisseur de l’ombrelle. Celui des Aurelia a la forme d’un « trèfle à 4 feuilles » et change de couleur lors de la digestion.

La nourriture est ensuite diffusée en empruntant le trajet de canaux radiaires qui rayonnent comme les baleines d’un parapluie.

Hermaphrodite, la méduse ? Pas du tout !

Les méduses sont en effet sexuées. En relation avec l’estomac, se développent quatre gonades, organes de la reproduction. La reproduction varie selon les espèces.

Chez les Aurelia, les méduses mâles sont les seules à évacuer leurs gamètes dans l’eau. Les femelles avalent les spermatozoïdes qui vont féconder les ovules. Autre particularité des Aurelia aurita, les œufs fécondés sont recueillis dans des poches incubatrices situées le long des bras oraux. Ils s’y développent jusqu’au stade larvaire planula. La méduse Aurelia est donc larvipare. Une fois les gonades vides, la méduse meurt. Elle ne se reproduit qu’une fois.

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